J’aimerais revenir un peu aux sources de NJATB, à son utilité initiale : donner des conseils et des infos pratiques sur la traduction. Aujourd’hui, je vais donc vous donner toutes les informations nécessaires pour faire un bon devis. Et demain, on parlera facture.
Une petite précision s’impose avant de commencer : les informations que je vais vous donner ici concernent le marché français uniquement. Il peut y avoir des différences significatives dans les autres pays, que ce soit au Canada, en Belgique ou dans les pays anglophones. Pensez donc à adapter le devis à la loi de votre pays.
Un devis, à quoi ça sert ? Comme on dit souvent : mieux vaut prévenir que guérir. La pire chose qui puisse se produire est qu’un client peu scrupuleux nie avoir commandé une traduction après que vous lui avez renvoyé votre travail, tout ça pour avoir un texte à l’œil. Et sans devis, bon de commande ou autre trace écrite, vous n’avez rien pour prouver sa mauvaise foi.
Si une simple gribouille peut faire l’affaire, comme un e-mail où le client vous demande de traduire tel document, mieux vaut généralement un bon de commande (émis par le client) ou un devis (émis par le traducteur) en bonne et due forme. Et puis ça ne coûte que quelques minutes…
Il existe alors un certain nombre de mentions à faire figurer sur le devis : coordonnées du traducteur et du demandeur, date de réception, de livraison, titre du texte, délai de validité du devis, tarif à l’unité (mot, page), tarif total, conditions de facturation… Et le fameux « Bon pour accord » du client.
Plutôt que de vous laisser davantage dans le doute, je vous propose de télécharger ci-dessous un modèle de devis type pour la traduction. Vous devez bien entendu adapter le contenu à vos besoin, en ajoutant notamment vos conditions de vente (ou celles de la SFT) et les termes négociés directement avec votre client.
Sachez qu’il est également possible de demander un acompte, ce qui est pratiqué par de nombreuses professions, notamment pour les contrats les plus importants
Je débute dans la profession, alors un grand merci pour tous vos billets, vos conseils et astuces!
Diane
Super! Merci de partager!
Merci beaucoup pour ces exemples de qualité.
Je débute bientôt dans la profession et le modèle du devis m’a été très utile.
Agnès
Au plaisir ! Notez toutefois qu’il y a eu quelques changements dans les mentions obligatoires depuis le début de l’année 2013. J’essayerai de les intégrer prochainement, en attendant, je vous invite à continuer de vous renseigner !
Merci beaucoup pour ces exemples de qualité. Le modèle du devis m’a été très utile.
Merci beaucoup :))
Merci beaucoup!
Bonjour et merci pour vos billets et exemples.
Une petite question, dans le cas d’un traducteur sous le statut d’auto-entrepreneur français, faut-il tout de même faire figurer le calcul T.V.A même si l’on y est pas assujetti ? Ou un calcul TTC + mention « TVA non applicable, art.293-B du CGI » suffit-elle comme sur la facture?
merci beaucoup
benoit
A vrai dire, officiellement, les autoentrepreneurs « sont assujettis à la TVA mais non redevables ». Voilà pour la précision technique.
Pour en revenir à votre question, il ne faut pas intégrer la TVA à vos factures, la mention que vous rappelez suffit à être en conformité avec la réglementation.
Merci pour cette précision ! Idem pour le devis donc.
Dans la même lignée, je me penche actuellement sur le léger casse-tête du numéro de T.V.A. intracommunautaire, nécessaire pour rester pleinement conforme avec des clients européens, même sans être redevable en France sous ce même statut AE- numéro qu’il faut apparamment aller réclamer textes juridiques en main…
Merci encore
Benoit
Exact, il est préférable d’obtenir son numéro de TVA. C’est une démarche administrative de plus certes, mais pas la plus urgente. En attendant d’avoir la réponse officielle des autorités compétentes, vous pouvez faire une simulation sur certains sites. Un numéro de TVA intracommunautaire français se compose généralement de la manière suivante : FRXX SIRET (les XX sont théoriquement les seuls numéros qui manquent).