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Code de déontologie

 12. Le traducteur s’interdit de même de porter préjudice à la profession par toute action, notamment en acceptant des conditions de travail incompatibles avec les exigences du présent code de déontologie.

Code de Déontologie des traducteurs, ATLF, 1988

 

Une piqûre de rappel indispensable quand on croise, dans les travées du Salon du Livre en 2012, des éditeurs (étrangers) qui n’ont pas honte de proposer 3 € par page de 2000 signes (« indemnités de frappe au clavier »).

 

Alurette, gentille alurette

Le français est une langue passionnante. Et Antidote un outil d’exception, qui permet d’en découvrir tous les jours un peu plus.

Par exemple, je viens juste d’apprendre l’origine de l’expression « il y a belle lurette ». J’utilise Antidote (très bien présenté par Ma Voisine ici) pour son correcteur d’orthographe si efficace, mais aussi pour ces nombreux guides et dictionnaires, à commencer par le dictionnaire de synonymes, qui m’a sauvé bien des traductions. Or donc, alors que je cherchais un synonyme imagé de « longtemps », mon logiciel m’a proposé « il y a belle lurette ». Comme je cherchais une expression bien particulière, si possible avec une référence à un âne (ne me demandez pas pourquoi), j’ai décidé d’enquêter sur ce mot : lurette.

C’est vrai quoi, je ne l’ai jamais vu utilisé en dehors de cette expression (et j’ai vérifié, rien à voir avec la comptine du titre)

Et bien Antidote m’a appris qu’il s’agissait tout simplement d’une déformation de l’expression « Il y a belle heurette« , que je trouve mignonne comme tout, en passant.

Du coup, j’ai bien envie de vous faire un petit point de français un peu plus régulièrement et vous partager mes découvertes ou rappeler des règles essentielles (comme l’accord de 1,5, les inversions avec « je », etc.). Ça vous tente ?

Et n’oubliez pas : dès demain, les 2es rencontres de la traduction s’ouvriront dans le cadre du Salon du Livre, porte de Versailles à Paris. J’y serai, et vous ?

Le blog de l’ATLF

Un message rapide pour vous présenter le nouveau blog de l’ATLF (l’Association des traducteurs littéraires de France).

Cet espace se veut collaboratif et donne une voix aux traducteurs d’ordinaires silencieux et transparents. Au menu, des citations, des infos sur l’association et la profession et des scribulettes sur l’art de traduire. Il est très plaisant à lire et les mises à jour sont régulières.

Pour participer, il faut être membre de l’ATLF. Après une période de « rodage », vous pourrez soumettre vos articles au comité de rédaction, mais vous pouvez déjà vous familiariser avec la Nétiquette du blog et les FAQ.

Adios Facebook

Derrière ce titre se cache un léger recentrage de ce blog. J’ai en effet pris la décision de fermer la page Facebook de (Not Just) Another Translator.

Je n’ai jamais trouvé le temps de m’en occuper comme je l’aurais souhaité, et plutôt que de la laisser à l’abandon, je préfère ne pas leurrer mes lecteurs (et moi-même) qui attendaient sans doute du contenu et des informations plus régulières sur le réseau social. A moins que vous ne réclamiez son retour à corps et à cris dans les 14 jours qui viennent (délai facebook), la page sera définitivement supprimée.

Le compte Twitter, pas franchement plus actif, reste quant à lui en sursis.

2e Rencontres de la Traduction

Une fois n’est pas coutume, parlons un peu de traduction littéraire. Que je vous situe la chose : oui je suis traducteur technique, non je ne traduis pas du Cormac McCarthy. Mais comme tout traducteur qui se respecte, l’appel de la littérature a un petit côté excitant, impossible, irrésistible. C’est un peu le défi ultime. L’aventure qui nous apportera la gloire (et pas grand-chose d’autre, vue la paye).

Saluons donc l’initiative des organisateurs du Salon du Livre qui proposent, pour la deuxième année consécutive, une journée consacrée à la traduction littéraire. Le programme définitif vient d’être publié. Cet événement à ne pas manquer aura lieu le jeudi 15 mars, à la Porte de Versailles à Paris, de 9h30 à 17h. Le programme compte quatre tables rondes plus intéressantes les unes que les autres et abordant notamment la traduction à l’ère numérique, la littérature japonaise ou encore la retraduction. Parmi les intervenants, des traducteurs, des éditeurs et des écrivains : que du beau monde.

Notez également que d’autres événements porteront sur la traduction durant le Salon du Livre, avec plusieurs conférences et ateliers les samedi 17 et dimanche 18.

Pour ma part, j’ai l’honneur d’être invité par les organisateurs du Salon du Livre. J’assisterai donc à ces rencontres de la traduction et tâcherai d’en faire un petit compte rendu ici même. Et si vous me cherchez les jours suivants dans les allées du Salon, je serai probablement en train de m’extasier comme un gosse de 8 ans devant les rares livres où mon nom est inscrit sur la page de garde !