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Convertir des fichiers en PDF

Et si on reprenait nos bonnes vieilles habitudes avec un petit tour d’horizon des outils indispensables pour les traducteurs ? Vous trouverez les précédents messages de cette catégorie en suivant ce lien ; je présentais notamment la synchronisation des documents sur Dropbox ou encore comment faire un devis ou une facture.

Sur ces deux derniers posts, justement, je conseille fortement d’envoyer factures et devis en format PDF, ce qui présente l’avantage d’être protégé contre toute modification. Une lectrice m’a récemment demandé comment convertir un fichier en PDF. Rien de plus simple.

  • Si vous utilisez Office 2010 : l’enregistrement en PDF est proposé nativement par l’application. Il suffit pour cela « d’enregistrer sous » (dans l’onglet « fichier ») et de choisir, dans le menu déroulant, le format voulu. Un jeu d’enfant. La conversion est aussi possible avec OpenOffice (récemment renommé LibreOffice).
  • Si vous utilisez Office 2008 : il me semble que cette option n’était pas proposée par défaut, mais il existe un add-on (pardon, un module complémentaire) pour ajouter cette option.
  • Pour les versions antérieures d’Office et dans tous les autres cas : si vous ne pouvez pas enregistrer votre texte ou votre tableur directement en PDF, il existe une multitude de logiciels fonctionnant parfaitement. Il y a bien entendu la version professionnelle d’Adobe Acrobat, (très) payante, ou beaucoup plus simplement, des « imprimantes virtuelles ». Kézako ? Un petit logiciel qui installe une nouvelle « imprimante » dans votre liste de périphériques. Ainsi, si vous souhaitez enregistrer en PDF, il vous suffit d’aller dans le menu Fichier > Imprimer (ou plus simplement CTRL + P sous Windows) et de choisir l’imprimante virtuelle. Choisissez ensuite où enregistrer votre fichier, ta-da ! Le grand avantage de cette méthode est qu’elle est compatible avec toutes les applications. Vous pouvez ainsi imprimer une page internet pour la lire plus tard, un mail, etc. Pour ma part, j’utilise Cute PDF Writer, léger, gratuit et discret, mais il en existe d’autres.
  • Et les tablettes alors ? Ça mériterait un billet complet ! Alors que leurs ventes dépassent celles des ordinateurs classiques, la question de leur utilisation professionnelle va se poser de plus en plus. Je suis l’heureux possesseur d’une tablette « transformable » depuis l’été dernier, mais je dois avouer que ce n’est pas encore l’idéal pour la productivité (bien que cela puisse dépanner). Sachez en tout cas qu’il existe des applications telles que Office Converter pour Android ou iOS, gratuites, qui font ce qu’on leur demande, et c’est bien l’essentiel.

Sur un tout autre plan, je vous rappelle que si vous souhaitez vous inscrire à Dropbox (j’en avais parlé ici), je peux vous parrainer : parrain et filleul bénéficient tous deux d’un espace augmenté de 250 Mo, de quoi stocker un petit paquet de traductions supplémentaires ! Pour cela, envoyez-moi tout simplement un mail à laurent@anothertranslator.eu.

De retour… ou presque

NJATB vous a manqué ? Faut dire, j’ai fait tout mon possible pour échapper au froid parisien, en allant notamment là :

Kapiti Island vue d'Otaki, NZ

Puis là:

La Maestranza, Séville

J’aurais bien prolongé l’hiver à 25°, mais le froid m’a finalement rattrapé…

Brrrr

 

Et puisque je fais dans le roman photo, voici l’insolite du jour, dans toutes les bonnes crèmeries (et ce n’est pas qu’une manière de parler, pour une fois !) :

Ça tombe bien, je dois avoir ça quelque part...

On se retrouve très vite… Et bonne année 2012 à tous !

 

(Toutes les images: ©Laurent Laget)

L’Hexalogue de la traduction

Comme je viens tout juste de rejoindre l’ATLF (après l’AAE-ESIT, la SFT, la Sofia, la Scam et des passages au CIoL et à la NETA et en attendant une éventuelle adhésion à l’ATAA), j’en profite pour diffuser le message d’un autre acronyme d’une autre organisation, qui fait également un travail remarquable pour la défense des traducteurs littéraires en Europe, j’ai nommé le Conseil européen des associations de traducteurs littéraires (le CEATL). Celui-ci publie en effet son « Hexalogue », un code de bonne conduite en six points à l’intention de tous les acteurs de la traduction littéraire (auteurs, traducteurs, éditeurs, etc.). Je vous le reproduis ici, mais sachez que vous pourrez le retrouver en téléchargement sur leur site. Ah, et n’oubliez pas le Salon du livre et de la presse jeunesse, ce week-end à (côté de) Paris.

Hexalogue

Les six commandements du « fair-play » en traduction littéraire, adoptés par l’Assemblée générale du CEATL le 14 mai 2011.

1. Cession de droit
La cession des droits encadrant l’usage de l’œuvre traduite sera limitée dans le temps à un maximum de cinq ans ainsi qu’aux limites et à la durée de la cession des droits de l’oeuvre originale. Les droits cédés seront détaillés dans le contrat.

2. Rémunération
La rémunération pour l’oeuvre commandée sera équitable; elle permettra au traducteur d’en vivre décemment et de rendre une traduction de bonne qualité littéraire.

3. Modalités de paiement
À la signature du contrat, le traducteur recevra un à-valoir sur la rémunération d’au moins un tiers. Le solde lui sera versé au plus tard à la remise du manuscrit.

4. Obligation de publication
L’éditeur publiera la traduction dans les délais fixés dans le contrat, au plus tard deux ans après la remise du manuscrit.

5. Participation aux droits d’auteur
Le traducteur aura droit à une participation équitable aux droits d’auteur pour l’exploitation de son oeuvre sous quelque forme que ce soit, à partir du premier exemplaire.

6. Nom du traducteur
Auteur de la traduction, le traducteur sera nommé partout où le sera l’auteur de l’original.

NJATB évolue (un peu)

Un petit billet rapide pour vous présenter quelques petites évolutions sur NJATB :

  • Le changement le plus notable est probablement la barre de sélection des langues, passée de la colonne de droite au menu supérieur. C’est d’ailleurs une liste déroulante à présent. Cela faisait longtemps que je voulais le faire, mais il me manquait quelques astuces de CSS,
  • La colonne de droite a été remaniée : le widget sur les « Billets récents » disparaît au profit d’un élément intitulé « Par-ci, par-là » proposant des posts au hasard. La liste des catégories est aussi regroupée dans une liste déroulante,
  • Le texte de la page d’accueil (Qui suis-je) a été réécrit afin d’être plus léger, plus clair et plus direct,
  • J’ai également actualisé d’autres pages (Portfolio, Links) pour refléter l’évolution de mon activité.

J’espère que vous apprécierez ces petits changements. N’hésitez pas à laisser vos commentaires ci-dessous. Pour demain, je vous ai concocté un billet spécial sur l’Hexalogue de la traduction !

Traduire de bon matin…

(…un samedi en plus, non mais quelle idée.)

Le 26 novembre dernier avait lieu la traditionnelle Matinale de la SFT, ce petit-déjeuner mensuel réunissant des traducteurs autour d’un café et d’un grand thème, présenté par des spécialistes de la question. Ces conférences-croissant attirent généralement du beau monde, et celle de novembre n’a pas dérogé à la règle : Ma Voisine Millionnaire, Worker Bee, Cat(s), Books & Rock ‘n’ Roll ou encore Les Piles (par la pensée) étaient tous présents.

Ce samedi-là, donc, le thème de la matinée portait sur le panorama de la traduction audiovisuelle, une branche bien à part dans le microcosme traductologique, où vivent d’étranges créatures capables de disparaître sous des centaines de mètres de bande pendant plusieurs semaines. La matinale était animée par Isabelle Audinot et Sylvestre Meininger, vice-président de l’ATAA, l’association des traducteurs et adaptateurs de l’audiovisuel.

Devant une soixantaine de traducteurs ignorants et captivés (dont moi-même), nous avons été initiés aux différences entre doublage, sous-titrage et voice-over, pour la télé ou le ciné, ainsi qu’aux « réalités d’un secteur en crise« . Si traduire pour la télé ou le ciné vous attire, je vous encourage fortement à parcourir le site (et le blog) de l’ATAA ainsi que l’inévitable blog des Piles Intermédiaires.

Dans un univers où « les traducteurs sont choisis par l’équivalent des imprimeurs« , où « les prix ont chuté de 60% en 15 ans« , où seule « une vingtaine de traducteurs vivent du cinéma » et où la force de travail croît de près de 10% par an (soit 60 nouveaux diplômés chaque année), les traducteurs audiovisuels ont la vie dure. Comme l’a d’ailleurs avoué Isabelle, qui a plus de 150 films à son actif, « l’objectif n’est surtout pas de créer des vocations« , le secteur est déjà saturé.

Et pourtant, il faut avouer que voir son nom au générique d’un film (même tout à la fin) ou entendre nos répliques sortir de la bouche de George Clooney, ça doit être grisant.