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Dropbox et GDocs: conclusion

La semaine dernière, j’étais tout content de découvrir qu’il existait – enfin – des outils permettant de synchroniser le contenu de ma Dropbox avec Google Documents.

J’ai malheureusement bien vite déchanté, puisque j’ai perdu la mise en forme de TOUS mes documents sauvergardés. À ce jour, il existe plusieurs outils s’attelant tant bien que mal à la tâche. Voici mes impressions sur ceux que j’ai testés :

  • Syncdocs : ce semblait être le plus prometteur. À vrai dire il fonctionne bien. Un peu trop même, puisqu’il télécharge tout et tout le temps, y compris le cache et les fichiers supprimés ou cachés, ce qui vient polluer l’espace de stockage dont on dispose. Et je n’ai pas trouvé de moyen fiable d’y remédier. Pour l’heure, je me contente donc de synchroniser dans un seul sens (DP>GG). Pas top, mais l’outil est à garder à l’œil.
  • Cloud HQ : prometteur également, il propose d’intégrer Dropbox, Google et d’autres services. L’idée est bonne : dans Google, il crée une rubrique « Dropbox » dans la colonne de gauche. On peut également accéder à tous ces services depuis le site de Cloud, mais ce n’est pas le plus pratique. Et le pire, c’est que tous les fichiers Office 2010 et Open Office sont renommés en  « docx.doc » ou « odt.doc »… et sont donc téléchargés en double sur votre pc… De plus, le service deviendra payant à la fin de la beta. Désactivé et oublié.
  • Syncplicity : je ne l’ai pas testé, du fait de sa limitation à 2 Go pour la version gratuite et son prix élevé de 15 $ par mois en version payante. Et j’ai l’impression que ce n’est pas compatible avec les Mac. Ce serait à la rigueur un remplaçant à Dropbox.
  • Google Cloud Connect : installe une barre d’outil dans Office et synchronise les documents lorsqu’on les ouvre avec Office. Il ne permet pas de surveiller tout un dossier, donc ce n’est pas ce que je recherche.
  • Jookuu (Windows only) : est un logiciel qui propose une interface pour gérer un ou plusieurs comptes Dropbox, Google et Box.net. Je n’aime pas trop l’idée d’avoir à passer par un logiciel et je préfère la formule Dropbox, qui fonctionne en tâche de fond. Je teste quand même.
  • D’autres services existent : insynch (beta sur invitation), SugarSync (payant), Cloud Hero (payant), Cloudseed (en suspens)

Aucun outil ne me donne donc entière satisfaction à ce jour. J’attends avec impatience une solution made in Dropbox, ce qui semble être dans les tuyaux (votez si vous avez un compte !). Ou que Google se décide à mettre en place une synchro digne de Picasa…

Dropbox et GoogleDocs ?

C’est (presque) possible !

Dropbox, c’est chouette. J’en ai déjà parlé là. Google Docs aussi, c’est pas mal : la collaboration en ligne est plus facile que jamais et on peut éditer des documents directement sur le web, pratique quand on travaille à partir d’un smartphone ou d’une tablette (comme celle-ci, bientôt entre mes petites mains).

Mais voilà, Dropbox ne permet pas de voir ou d’éditer des documents sans les télécharger. Et dès qu’on veut un peu plus d’espace, il faut quand même sortir 10 $ par mois (ou 100 $ par an) pour 50 Go : une dépense conséquente. Du côté de chez Google, il n’existe aucun système de synchronisation entre fichiers locaux et en ligne (je ne parle pas de Google Cloud Connect, simple pis-aller lourd et peu pratique). Cela dit, l’espace de stockage est bien meilleur marché : six petits dollars par an pour 20 Go. Et si vous tenez vraiment à sortir 100 $, vous obtiendrez… 400 Go !

(Cliquez sur l’image pour agrandir)

Bref, vous voyez où je veux en venir : je cherchais depuis plusieurs mois un système pour synchroniser Dropbox et Google. Ce petit soft, je l’ai enfin trouvé, il s’appelle SyncDocs.

Il fonctionne exactement de la même manière que Dropbox, et si vous choisissez le même dossier de destination pour les deux services, vous aurez ainsi deux sauvegardes pour vos documents. De plus, SyncDocs est gratuit et fonctionne sans inscription. En revanche, il semble y avoir encore un certain nombre de bugs, notamment dans la conversion des fichiers entre Microsoft et Google – c’est encore une version beta. Ça oblige aussi à avoir deux logiciels ouverts sur son pc pour la synchronisation, mais en attendant un outil officiel, c’est un moindre mal !

Alors, heureux ?

 

Mise à jour : Pas si heureux que ça. Après plusieurs jours de test, je dois dire qu’il y a encore beaucoup de choses à améliorer. Premièrement, la conversion par Google Docs est souvent approximative. De plus, lorsque l’on dirige Dropbox et Syncdocs sur un même dossier, le cache de Dropbox est téléchargé sur le PC et sur GGdocs (une solution ici). Enfin, tous mes fichiers sont également téléchargés en double sur mon pc, à la racine du dossier synchronisé. L’astuce, qui ne fonctionne pas toujours, consisterait à sélectionner tous les fichiers de la page « Accueil » sur Google, puis à choisir Actions>Ne pas afficher sur la page d’accueil. Pour moi, ça ne fonctionne pas à 100%.

Mise à jour 2 : Tout ça me pose pas mal de souci et un joli mal de crâne. Je pense abandonner l’idée pour le moment. Je vais tester Cloud HQ, pendant quelques jours, et je vous en reparlerai bientôt. Il existe aussi la solution Syncplicity, malheureusement limité à 2 Go pour sa version gratuite.

La facture en traduction

Pour commencer cette nouvelle semaine du bon pied, comme promis, voici un nouvel épisode de la saga sur les outils du traducteur. Après avoir vu comment et pourquoi faire un devis en traduction, je vais donc vous parler des factures. Si le pourquoi semble évident, le comment est plus mystérieux.

N’oubliez pas que ces informations concernent le marché français uniquement.

La Chambre de commerce et d’industrie de Lyon propose un document très complet sur la facture, définie comme « un document de nature comptable établi par l’entreprise commerciale pour constater les conditions d’achat et de vente de produits, denrées, marchandises ou services rendus ».

La liste de mentions obligatoires étant assez longue, je ne vais pas la copier ici, mais je vous renvoie au document en question.

Un point qui me tient à cœur : le délai de paiement. La loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 instaure un délai de paiement limité à 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture. Mais rien ne vous empêche de réduire ce paiement, notamment dans vos CGV, à 30 jours par exemple.

Petites précisions terminologiques : l’expression « 30 jours fin de mois » signifie que l’on compte 30 jours, puis on se place à la fin du mois (exemple : je fais ma facture le 10 juin, j’ajoute 30 jours, soit le 10 juillet, et je saute à la fin du mois : la facture est donc à régler le 31 juillet au plus tard). L’expression « 60 jours à compter de la date d’émission » signifie tout simplement 60 jours calendaires : une facture émise le 10 juin est à régler le 10 août.

Pour ma part, j’ai ajouté sur mes factures que tout retard de paiement était susceptible d’être pénalisé à hauteur de 15% du montant de la facture. La loi citée ci-dessus indique quant à elle que « le taux d’intérêt minimal des pénalités de retard sera porté à 3 fois le taux d’intérêt légal ».

Les autoentrepreneurs, qui ne sont pas assujettis à la TVA, ont deux autres mentions obligatoires :

– À côté du montant total à payer : TVA non applicable, art.293-B du CGI

– À côté de votre numéro SIRET et code APE : Dispensé d’immatriculation en application de l’article L123-1-1 du code de commerce ou en application du V de l’article 10 de la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement du commerce et de l’artisanat

Et comme je suis un Bisounours, voici un modèle de facture que vous pourrez adapter et utiliser à votre convenance. Pour la petite histoire, je le fais sous un tableur pour me faciliter les calculs, mais sous Word, ça fonctionne tout aussi bien. Ah et tant que j’y pense : enregistrez vos factures en PDF avant de les envoyer, ça évitera des soucis.

Modèle de facture

Autopromo

En parcourant un peu les stats de mon site, je me suis aperçu que certains billets étaient injustement boudés par les oiseaux de passage. C’était donc l’occasion de vous renvoyer vers trois messages qui méritent, je crois, une petite (re)lecture. Et comme promis, lundi, vous saurez tout sur les factures.

Cogito ergo(nomi) sum – publié en septembre 2009 – parce que j’ai mal au dos. Et que c’est article, tiré du bulletin des anciens élèves de l’ESIT, vous explique comment adopter une bonne position de travail.

Transfèrement – publié en avril 2009 – parce qu’avec l’affaire DSK, on va en entendre parler dans les prochains mois.

Objets traduisant non identifiés – publié en mai 2009 – parce que c’est rigolo.

Le devis en traduction

J’aimerais revenir un peu aux sources de NJATB, à son utilité initiale : donner des conseils et des infos pratiques sur la traduction. Aujourd’hui, je vais donc vous donner toutes les informations nécessaires pour faire un bon devis. Et demain, on parlera facture.

Une petite précision s’impose avant de commencer : les informations que je vais vous donner ici concernent le marché français uniquement. Il peut y avoir des différences significatives dans les autres pays, que ce soit au Canada, en Belgique ou dans les pays anglophones. Pensez donc à adapter le devis à la loi de votre pays.

Un devis, à quoi ça sert ? Comme on dit souvent : mieux vaut prévenir que guérir. La pire chose qui puisse se produire est qu’un client peu scrupuleux nie avoir commandé une traduction après que vous lui avez renvoyé votre travail, tout ça pour avoir un texte à l’œil. Et sans devis, bon de commande ou autre trace écrite, vous n’avez rien pour prouver sa mauvaise foi.

Si une simple gribouille peut faire l’affaire, comme un e-mail où le client vous demande de traduire tel document, mieux vaut généralement un bon de commande (émis par le client) ou un devis (émis par le traducteur) en bonne et due forme. Et puis ça ne coûte que quelques minutes…

Il existe alors un certain nombre de mentions à faire figurer sur le devis : coordonnées du traducteur et du demandeur, date de réception, de livraison, titre du texte, délai de validité du devis, tarif à l’unité (mot, page), tarif total, conditions de facturation… Et le fameux « Bon pour accord » du client.

Plutôt que de vous laisser davantage dans le doute, je vous propose de télécharger ci-dessous un modèle de devis type pour la traduction. Vous devez bien entendu adapter le contenu à vos besoin, en ajoutant notamment vos conditions de vente (ou celles de la SFT) et les termes négociés directement avec votre client.

Modèle de devis

Sachez qu’il est également possible de demander un acompte, ce qui est pratiqué par de nombreuses professions, notamment pour les contrats les plus importants

Prochain épisode : la facture !