À Niagara, il n’y a pas que des chutes d’eau, il y a aussi le français qui chute de haut. Il aura donc fallu attendre le tout dernier jour de mon voyage au Canada, pays bilingue s’il en est, pour découvrir de bien mauvaises traductions (sans oublier la serveuse québécoise qui m’a proposé une bière blanche parce qu’elle n’avait plus de « white »).
Blog
Oh, la belle blug
Les visiteurs réguliers l’auront sans doute remarqué, j’ai eu quelques soucis techniques avec mon blog ces derniers temps. Il s’avère que mon plug-in permettant d’avoir un site bilingue m’a mystérieusement abandonné du jour au lendemain, sans autre forme de procès. Problème de compatibilité, qu’ils disent. Moi, j’appelle ça un blug (ou bleugue pour la version francisée) : un bug de blog, voire une blague de bug. Comme vous préférez.
Un problème qui tombe au plus mal, d’ailleurs, puisque je ne suis pas dans les meilleures dispositions pour faire de la maintenance. Je tiens à profiter de la partie « vacation » de mes « working vacations » !
Tout est désormais réglé, et c’est tant mieux puisque nous entrons dans la période des votes pour le Top 100 Language Blogs, pour lequel NJTAB est nominé dans la catégorie « language professionnals », aux côtés de Naked Translations, Thoughts on Translation et autres cadors. Ça se passe tous les ans sur le site de Lexiophiles.
Vous pouvez donc, si le cœur vous en dit, voter pour votre blog préféré (le mien, hein !) en cliquant sur le bouton ci-dessus.
Au programme prochainement, le bilinguisme à la radio au Québec, et notamment dans la région de Montréal.
Salade Franglaise
Petit florilège d’une soirée au restaurant (italien, d’ailleurs):
(serveuse) –Buona sera! Please take a seat. Today’s entree is a risotto with haricots verts. It’s Italian cuisine.
(client) -Thanks, I’ll have that. And do you have any apéritif?
(serveuse) -Sure, it’s all à la carte.
(client) -I’d like a glass of Pinot Noir, please. I heard it’s good for camaraderie.
(serveuse) –Et voilà, here it is. Bon appétit!
C’est du vécu, et encore, je vous épargne les déjà-vu clichés: voulez-vous coucher avec moi ce soir, c’est la vie. Et moi qui pensais travailler mon anglais durant mon séjour…
Quand ‘vacances’ rime avec ‘travail’
Vous vous en souvenez peut-être, j’avais pris la résolution, il y a quelques mois, de me prendre des « working vacations », au sens où l’entend Sarah Vilece de Translating Berlin. Et comme elle le dit si bien, il ne faut pas confondre ces « vacances de travail » avec des « vacances passées à travailler ». Le principe est simple: il s’agit de partir quelques semaines hors de son lieu de vie et de travail habituel, afin de se ressourcer tout en continuant à assurer son travail normalement.
Pour ma part, j’ai choisi de m’exiler aux États-Unis pendant les deux prochains mois. J’ai la chance d’y avoir de la famille, je suis donc confortablement installé et n’ai pas à me soucier des questions de loyer ou d’accès internet. Le cadre est propice au travail, le temps aussi (si vous avez vu The Ghost Writer, vous comprendrez de quoi je parle) et des écureuils cascadeurs viennent me tenir compagnie.
Tout cela est bien joli, mais quel est le véritable intérêt de ces vacances de travail?
- Il s’agit avant tout de travailler. Je suis arrivé sur la côte Est depuis bientôt une semaine, et je viens de traverser ma semaine la plus chargée de l’année.
- Je voulais changer d’air et me dépayser: j’aime la vie parisienne, mais une bonne dose d’iode ne fait jamais de mal.
- Je compte bien pratiquer et renforcer mon anglais. C’est tout de même mon outil de travail principal et je ressentais le besoin et l’envie de l’actualiser un peu.
- C’est l’occasion idéale de s’ouvrir sur un nouveau marché. Chercher des contacts, rencontrer des collègues et des prospects, participer aux groupes locaux de l’ATA… J’espère pouvoir vous en dire plus dans les prochaines semaines.
- Enfin, bien entendu, dans « vacances de travail » il y a « vacances » ! Ce serait trop dommage de rester enfermé deux mois, comme si j’étais dans mon appartement parisien. Si mon but principal reste donc le travail, cela ne m’empêche pas de m’accorder un peu de temps pour visiter la région, reprendre une activité sportive, me cultiver, etc.
Si vous voulez en savoir plus sur les « working vacations« , je vous conseille fortement de faire un tour sur Translating Berlin. Sarah nous livre une série d’un, deux, trois et quatre billets pour réussir son séjour. Par ailleurs, le Collège international des traducteurs littéraires (CITL) accueille des traducteurs littéraires en résidence à Arles, pour des séjours d’une semaine à trois mois (à raison de 20€ par jour).
Et vous, pourriez-vous partir en vacances pour travailler ou seriez-vous trop tenté de procrastiner?
Welcome
Le NJATB nouveau est né!
Nouvelle adresse, nouvelle apparence, nouveau contenu: (Not Just) Another Translatoon est désormais plus qu’un blog. C’est un « vrai » site, avec des pages statiques, des fonctionnalités utiles et, grande nouveauté, en trois langues !
Comme je l’explique sur ma page d’accueil, j’ai décidé de m’ouvrir au monde et de toucher un nouveau public. À partir de cette année, je m’engage donc à proposer un petit résumé en anglais pour tous les nouveaux articles du blog. Quant à l’italien, j’ai choisi de ne traduire que les articles les plus lus, ceux qui susciteront le plus d’intérêt.
Pourquoi de simples résumés, et pourquoi cette différence de traitement entre l’anglais et l’italien ? Tout simplement car la charge de travail serait trop importante si je devais tout traiter, sans compter qu’un traducteur n’est pas censé traduire vers une langue étrangère.
À ce propos, les versions en langue étrangère de ce site ont été réalisées avec l’aide d’un anglophone et d’un italophone. Un grand merci à eux (il se reconnaîtront!).
J’espère que ce changement de cap emportera votre adhésion et que vous (re)viendrez nombreux ! Si vous avez la moindre suggestion, n’hésitez pas à laisser un commentaire.