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High Tech

Alors que NJATB s’apprête à migrer vers son propre domaine sur un tout nouveau site tout beau tout neuf (que je tiens secret encore quelque temps), voici probablement l’un des derniers messages sur la plate-forme Blogger qui m’aura rendu de bons et loyaux services.

Nostalgie à part, cette semaine je m’intéresse aux nouvelles technologies qui font beaucoup parler d’elles dans le monde de la traduction. Après Google qui projette la traduction automatique et instantanée par téléphone, c’est France24 qui vient faire sa petite révolution. Depuis quelques jours, la chaîne d’information propose une nouvelle fonctionnalité sur son lecteur internet: la retranscription automatique et immédiate de tous les mots prononcés en vidéo, c’est-à-dire les reportages, les commentaires des journalistes, les interviews, etc.

L’objectif est triple: meilleur référencement sur le web, accès aux malentendants et aide potentielle à l’apprentissage des langues. J’ai testé la chose avec la Matinale d’aujourd’hui, et si c’est plutôt bluffant, l’ensemble reste perfectible. Ou bien seraient-ce les journalistes qu’il faut améliorer ? Il semble en effet que leur prononciation anglaise ne soit pas du goût de l’algorithme, qui a interprété « A la une de The Independent » par « A la une de il y a des bananes »… Plus d’infos ici.

Dans la même veine, YouTube (propriété de… Google!) vient de présenter un système similaire et propose désormais d’afficher les sous-titres pour n’importe quelle vidéo en anglais. Testé sur un discours de Barack Obama, c’est très impressionnant. Et YouTube compte proposer prochainement la traduction de ces sous-titres automatiquement reconnus.

Les sous-titreurs ont-ils du souci à se faire?

 

La bibliothèque idéale du traducteur

Twitter, on commence à connaître. Bien que relativement jeune (en France, du moins), le micro-réseau social s’installe progressivement dans notre vie, et on ne cesse de lui trouver de nouvelles utilisations (ou bien de s’en désintéresser complétement, mais c’est une autre histoire).

Notre gazouilleur préféré avait déjà été un allié précieux lors de mon petit « concours de bureaux de traducteurs« . Il ne m’a pas trahi non plus lorsque j’ai voulu lister les lectures indispensables des traducteurs : une bibliothèque idéale par les traducteurs, pour les traducteurs. J’ai ainsi pu réunir près de 15 titres, dont certains m’ont été recommandés par leurs auteurs directement.

Beaucoup ne sont pas traduits (qu’attendons-nous ?!), mais pour les ouvrages francophones ou traduits, j’indiquerai uniquement la référence en français (pour ne pas surcharger ce billet) avec un lien vers la page Amazon si possible. Il va de soi que je n’ai malheureusement pas tout lu et que cette liste n’est pas exhaustive : libre à vous donc d’en rajouter dans les commentaires. A vos livres, prêts ? Partez !

Les bases : les lectures pour comprendre la théorie et la pratique de la traduction.

-En français :

-En anglais :

Développer son activité : développer de nouvelles compétences, mieux vendre ses services, etc.

-En français, pour la révision et la gestion de projet :

-Notions de marketing en anglais :

-Productivité et développement personnel :

Le bonus : un deux romans sur la traduction littéraire et un autre tout récent d’un traducteur-écrivain rebelle (Matthieussent)
(Merci à Wendy, Katerina, Nad, Blandine, Clémence, Valérie, Corinne et François pour leur suggestions twittées, ainsi qu’à Céline, Fanny, Eve et Chloé pour leurs commentaires)
Le site onlinecollege.org propose également une liste de 20 livres pour les amoureux des langues (tous en anglais) que vous trouverez ici : « 20 Best Books for Language Lovers« .

Google m’a tuer

Trois messages en trois jours à peine, le serveur va saturer ! Pas de miracle : moins de travail et plus de news, votre serviteur se doit de faire circuler l’information.

Après la conférence Languages Meet Sport d’octobre dernier, tournons-nous vers l’avenir et le spécialiste en la matière : Google. Toujours à la pointe de l’innovation, la « firme de Mountain View » (comme aiment l’appeler les journalistes qui n’ont pas peur de l’anglicisme) cherche désormais à développer la traduction instantanée par téléphone.

Késako ? Vous parlez dans votre téléphone, un serveur enregistre, traduit et restitue dans une autre langue pour votre interlocuteur.

J’ai découvert l’info sur le site PC Inpact, qui relaie le Times. Si PC Inpact est une vraie référence en matière d’informatique, la traduction n’est cependant pas leur fort, puisqu’ils estiment dans cet article que « pour l’écrit, traduire [automatiquement] une phrase est aisé » ou encore que « les professeurs de langues étrangères [pourraient] être menacés« . Voilà qui est accorder une bien grande confiance à Google et consorts.

Sur une note plus légère, l’information est reprise par Martin Vidberg, sur son blog l’Actu en Patate. Cliquez sur le lien pour une petite tranche de rire.

Languages meet sport

C’est le nom d’une conférence dont je viens tout juste d’apprendre l’existence. La première édition s’est tenue à Trieste, en octobre dernier. Et comme son nom l’indique, l’événement cherche à promouvoir les langues et le dialogue interculturel à travers les langues. Un sujet qui me touche tout particulièrement, car je traduits moi-même dans le domaine du sport.

Le programme de l’année dernière, que vous retrouverez sur le site officiel, semble intéressant, avec notamment des interventions sur les politiques linguistiques de l’Union européenne ou la communication multilingue durant les JO de Londres, en 2012. A ce sujet, vous pourrez retrouver la présentation de Jane Collis, la directrice du Regional Linguistic Network de Londres, sur cette page.

Espérons que cette conférence fera des petits et se poursuivra en 2010, mais surtout que je pourrai y assister !