Voilà bien longtemps que je n’avais pas parlé de l’auto-entreprise. Après un peu plus de six mois sous ce statut, le constat est plutôt positif. La compta à tenir ne présente pas de difficulté, la déclaration trimestrielle pourrait être faite par mon chat et le fisc ne m’a pas encore envoyé ses huissiers.
Cela dit, il y a toujours autant d’incertitudes quant au lendemain, voire au surlendemain : qui dit faibles cotisations, dit aucune indemnité chômage et retraite minimale. Bon, va falloir commencer à assurer ses arrières.
Le chômage, justement, parlons-en. Le statut d’auto-entrepreneur a été imaginé pour être compatible avec différentes situations : employé, étudiant, retraité, et « demandeur d’emploi » selon le terme en vogue (on ne cherche plus, on demande – que dis-je – on exige un emploi. Et décent qui plus est, mais où va le monde). Et bien si vous êtes dans le même cas que moi, à savoir demandeur d’emploi et auto-entrepreneur, vous devez savoir que certaines règles s’appliquent vis-à-vis de vos droits. C’est un peu technique, et le site Newzy.fr l’explique bien que moi. Je vous laisse donc lire attentivement cet article.
Petit indice : les traducteurs qui pointent au Pole Emploi sont tenus de déclarer, lors de l’actualisation mensuelle, le nombre d’heures qu’ils ont travaillées (il suffit d’indiquer « 1h » quand ce n’est pas quantifiable) et d’indiquer les montants perçus (pas facturés). Et oui, il ne faudrait pas que vous touchiez vos assédics en plus !