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Auto-entrepreneur au chômage

Aller, tant que j’y suis, un deuxième dans la foulée ! Les plus gourmands seront comblés quelques temps !

Voilà bien longtemps que je n’avais pas parlé de l’auto-entreprise. Après un peu plus de six mois sous ce statut, le constat est plutôt positif. La compta à tenir ne présente pas de difficulté, la déclaration trimestrielle pourrait être faite par mon chat et le fisc ne m’a pas encore envoyé ses huissiers.

Cela dit, il y a toujours autant d’incertitudes quant au lendemain, voire au surlendemain : qui dit faibles cotisations, dit aucune indemnité chômage et retraite minimale. Bon, va falloir commencer à assurer ses arrières.

Le chômage, justement, parlons-en. Le statut d’auto-entrepreneur a été imaginé pour être compatible avec différentes situations : employé, étudiant, retraité, et « demandeur d’emploi » selon le terme en vogue (on ne cherche plus, on demande – que dis-je – on exige un emploi. Et décent qui plus est, mais où va le monde). Et bien si vous êtes dans le même cas que moi, à savoir demandeur d’emploi et auto-entrepreneur, vous devez savoir que certaines règles s’appliquent vis-à-vis de vos droits. C’est un peu technique, et le site Newzy.fr l’explique bien que moi. Je vous laisse donc lire attentivement cet article.

Petit indice : les traducteurs qui pointent au Pole Emploi sont tenus de déclarer, lors de l’actualisation mensuelle, le nombre d’heures qu’ils ont travaillées (il suffit d’indiquer « 1h » quand ce n’est pas quantifiable) et d’indiquer les montants perçus (pas facturés). Et oui, il ne faudrait pas que vous touchiez vos assédics en plus !

La bonne nouvelle de l’année

Chers lecteurs si patients,

Non, je ne vous oublie pas ! Cette période de rentrée étant assez chargée pour moi (youpi), je ne trouve pas le temps de noircir les pages de ce blog (et ce ne sont pourtant pas les idées qui manquent). Après tout, tant mieux : un blog de traduction trop prolifique pourrait signifier que son auteur occupe son temps par manque de travail (ou qu’il gère tout simplement mieux son temps que moi…).

Quoi qu’il en soit, soyez rassurés, je reviendrais dès que possible. En attendant, je tenais à vous signaler que l’excellente et très complète base de données TERMIUM (anglais, français et – un peu – espagnol) est désormais accessible gratuitement ! Cette initiative du gouvernement va sauver bien des traducteurs, je vous le dis !

On remercie nos amis québécoués pour cette bonne nouvelle, notamment Valérie Bélanger qui l’a signalé en premier sur son blog. Quant à Termium Plus, c’est ici.

Revue de blog

Pour vous faire patienter jusqu’au prochain billet, voici déjà une petite revue de blog rapide avec les liens intéressants de la semaine :

– Sur le site PressEurope, on aborde la question de la lingua franca dans l’espace européen d’enseignement supérieur, ou comment l’anglais investit les amphis européens.

– Jean Quatremer (« J4M ») nous rappelle que les interprètes francophones se font rares dans les Coulisses de Bruxelles.

– Mon homonyme chez Ecotrad (encore un blog d’agence, rappelez-vous) propose quelques mots sur le Master européen de Traduction qui se trame à la Commission (en feront partie notamment l’ESIT et l’ISIT).

– Sur son blog Translating Berlin, Sarah Vilece nous propose pas moins de 4 billets (le premier est à lire ici) sur ce qu’elle appelle des « working vacations » (à ne pas confondre avec des « vacations spent working »), ou comment profiter au mieux de la liberté du freelance de travailler n’importe où dans le monde ! Et d’ailleurs, je m’attèle justement à préparer les miennes…

– Et comme un peu d’autopromotion n’a jamais fait de mal : mes deux dernières contributions chez Café Babel portent sur le triste clown qui dirige l’Italie et sur les différences entre la presse continentale et la presse britannique vues par l’éminente directrice du Herald Tribune, Alison Smale.

Bonne lecture !

Thank you…

…We do not need your service.

Voilà peut-être ce que vous vous entendrez dire pour avoir refusé le tarif de 0,08€/mot, généreusement offert un samedi matin. Et pour avoir remarqué que le CV que l’on vous demande de traduire de l’anglais au français existe probablement déjà en français puisque c’est la nationalité du candidat.

Traduire une traduction un samedi matin à 8 cents du mot ? Thanks, but no thanks.

Cogito ergo(nomi) sum

Moi qui comptais booster votre productivité en rédigeant un petit message sur l’ergonomie du poste de travail, j’ai été devancé par des collègues et amis de l’Association des anciens de l’ESIT. Avec leur permission, je vous reproduis donc leur article ci-dessous. Bonne lecture !

Eh oui, le mal de dos fait partie des risques du métier de traducteur. Voici donc quelques conseils pour être bien installé à son bureau. Sachez que certaines organisations demandent à des ergonomes de venir une fois par an dans leurs bureaux afin d’installer au mieux chaque employé.

Votre clavier doit être situé à une hauteur et une distance telles que vos avant-bras reposent à 90° sur votre bureau. Il est donc sur votre bureau et relativement éloigné de vous. Ne posez pas votre clavier sur la tablette coulissante située en dessous, qui n’est pas du tout adaptée (j’utilise désormais la mienne pour y ranger mon Merteens et autres petits ouvrages de référence, et pour ranger le clavier une fois le travail fini).

Placez votre écran de telle sorte que vous devez légèrement baisser les yeux pour le regarder. Pour ceux qui ont une unité centrale horizontale, évitez de le poser dessus : c’est trop haut. La bonne distance entre l’écran et vous : un bras allongé (minimum).

Pour régler la hauteur de votre siège, sachez que vos jambes doivent faire un angle légèrement supérieur à 90° par rapport au siège (vos genoux regardent légèrement vers le bas). Ceux qui ne peuvent pas régler la hauteur du siège peuvent par exemple ajouter un coussin et décoller le dos de leur dossier.

Vous le savez sans doute, un oeil qui regarde un écran cligne deux fois moins qu’en situation normale, il est donc deux fois moins humidifié (d’où un inconfort au bout d’un certain temps). Pour les plus sensibles, il existe des collyres spéciaux. Pour les autres, pensez à regarder au loin, par une fenêtre par exemple, tous les trois quarts d’heure environ, en clignant bien des yeux. Et buvez !!

Voilà, nous espérons que vous trouverez dans cet article un ou deux petits trucs qui vous manquaient et vous seront utiles !

Merci à Sarah et Val !