Depuis quelques temps, l’envie d’apprendre une nouvelle langue me taraude. Mais faute de coup de cœur, je n’arrive pas à mettre la main sur la perle rare : une langue belle, utile, liée à une culture qui m’attire, dans un pays qui me dépayse tout en étant facile d’accès pour que je puisse en approfondir la connaissance. Les langues latines correspondraient à ces critères, mais je connais déjà l’italien, baragouine quelques mots d’espagnol et ne suis pas attiré par le portugais ou le roumain. Je me suis essayé à l’allemand mais je ne me suis pas encore remis de mes traumatismes lycéens. Les langues slaves, comme le tchèque, le slovaque ou même le serbo-croate – sans parler du russe – me plaisent assez, mais les déclinaisons m’effraient et toutes ne me paraissent pas professionnellement pertinentes.
Qu’entends-je par « professionnellement pertinent » ? Les langues les plus diffusées, comme le hindi, le mandarin et l’arabe. Mais en Inde, le hindi est occulté par l’anglais, la sonorité de l’arabe ne m’attire pas et je n’adhère pas à la politique chinoise. Il y aurait bien le turc, à la rigueur.
Et vous, quelle langue choisiriez-vous, et pour quelles raisons ?
Quand j’étais étudiante, j’avais commencé à apprendre le swahili (apprendre est un bien grand mot…) Professionnellement parlant je ne sais pas si c’est intéressant (bien que ce soit la langue officielle de plusieurs pays africains), mais en tout cas c’est dépaysant : c’est une langue agglutinante, le mécanisme est vraiment très différent !
Pourquoi ne pas apprendre le japonais ? Leur culture est intéressante et s’exporte plutôt bien actuellement. Bon, il faut apprendre deux nouveaux systèmes d’écriture, mais pourquoi pas… 🙂
Le basque ! Comme ça, tu peux te payer des vacances sympas et les faire passer en frais, en arguant qu'il s'agit de stages linguistiques. En plus, c'est une très belle langue, quoique difficile à apprendre. Maintenant, côté traduction, j'ignore s'il y a de la demande, mais il n'y a que 6 Fr>Bas traducteurs sur Proz…
Le swahili aussi! J’ai tenté à l’ESIT, mais faute de contact et pour cause de surcharge d’occupations, j’ai laissé tomber… Je garde mes cahiers sous le coude pour m’y remettre quand même!
Pour les débouchés, il y a évidemment de nombreuses communautés africaines en France ou dans les pays francophone et surtout l’ONU…