[Mise à jour du 07/01: Les doutes se confirment. Plusieurs collègues traducteurs ont vu leur dossier être refusé par l’Urssaf car « le métier de traducteur n’entre pas dans le champ du statut ». La décision finale serait reportée au 31 mars pour « les professions libérales pures » dont font partie la traduction et l’interprétation. Rien n’est encore perdu, mais c’est une sacrée désillusion…]Peut-être devrais-je renommer ce blog en « Journal d’un traducteur auto-entrepreneur » vu l’omniprésence du sujet dans mes derniers billets. Mais certains éléments de dernière minute méritent qu’on s’y attarde.
En effet, au gré de mes pérégrinations sur divers forums (notamment sur cette page de Proz, sur celle-ci, sur les questions-réponses du site officiel ou encore sur le site non officiel auto-entrepreneurs.fr), il semble que le statut d’auto-entrepreneur ne soit « pour le moment » compatible qu’avec « les professions libérales relevant du Régime social des indépendants (RSI) » et non pas avec celles relevant de la CIPAV, la Caisse interprofessionnelles de prévoyance et d’assurance vieillesse, contrairement à ce qui était indiqué jusque là.
Le problème ? Les professions libérales relevant du RSI sont la médecine douce, parallèle ou chinoise, les « sciences occultes » et autres activités type auto-école, remise en forme, ambulancier, etc. La traduction et l’interprétation (bien que souvent occultes, si si) relèvent de la CIPAV, comme le confirme d’ailleurs le guide de l’auto-entrepreneur, mis à jour en décembre 2008.
Qui croire ? Ma foi, c’est dur à dire. Certains membres des forums estiment que la CIPAV ferait de la résistance pour conserver ses cotisants. Tout semblait clair jusqu’à l’entrée en vigueur du statut, ce premier janvier. Mais ces questions ne me surprennent guère; malgré mon enthousiasme, il est évident que toute innovation est inévitablement entourée d’un certain flou lors de sa mise en place. Bercy se contente d’indiquer que tout sera résolu « dans les prochaines semaines« . Reste à savoir comment…
Quant à moi, je dois avouer que le problème ne m’est pas apparu lors de mon inscription; mon dossier est d’ailleurs toujours en attente de traitement.
A lire avec les oreilles, un reportage de France Info disponible à cette adresse.