Interprète, moi ?

Voilà. J’ai eu ma première expérience professionnelle en tant que « non-interprète » Piqûre de rappel pour les non-initiés : le traducteur écrit, l’interprète parle ; moi, j’écris. Je me suis donc essayé à l’interprétation en consécutive (c’est-à-dire que mes interlocuteurs s’arrêtaient pour me laisser le temps de traduire, à l’inverse de la simultanée), pour dépanner une délégation italienne en visite à Paris. Il m’est certes arrivé de faire cet exercice dans un cadre informel, avec des amis ; mais le milieu professionnel est plus exigeant. Quoiqu’il en soit, j’ai pu avoir un aperçu des difficultés de ce métier, notamment la concentration extrême et la rapidité de réflexion pour retransmettre le message le plus fidèlement possible, sans en oublier la moitié en route.

 

Bilan de l’exercice : deux heures d’interprétation, une gorge sèche et un gros coup de fatigue, mais aussi un petit sentiment de satisfaction pour mon italien pas trop rouillé !

 

Ah, les Interprètes… sachez que vous ferez toujours l’objet de l’admiration des traducteurs !

Une réflexion sur « Interprète, moi ? »

  1. Merci pour ce billet admiratif; en tant qu’interprète (surtout) et traducteur (un peu), j’en rougis de modestie. Ce que tu dis est tout à fait vrai, mais la traduction de qualité demande également une bonne dose de concentration, ne te sous-estime pas.
    Pour l’anecdote, sais-tu, cher confrère, qu’un prof de ma fille (qui devait donner la profession de son papa en début d’année) lui a répondu que c’était impossible que son papa soit traducteur ET interprète ? Il devait être soit l’un soit l’autre ! Et cela se passait en Belgique, pays de traducteurs et d’interprètes s’il en est…
    A bientôt de te lire.

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