Auto-entrepreneurs: les professions libérales pourront s’inscrire en février
Le 09/01/2009 à 11:37 | © AFP
Le secrétaire d’Etat chargé des PME, Hervé Novelli, a déclaré vendredi que les professions libérales qui ne pouvaient jusqu’ici prétendre au nouveau statut de l’auto-entrepreneur, pourraient le faire « courant février ».
Jusqu’ici, les professions libérales ne pouvaient bénéficier de ce statut, en vigueur depuis le 1er janvier, faute de signature d’une convention avec leur caisse de retraites.
« Un amendement à la loi de relance vient d’être adopté. Il va permettre aux professions libérales de devenir auto-entrepreneurs », a annoncé Hervé Novelli, dans une vidéo diffusé sur le site internet www.auto-entrepreneur.fr.
« Avec cet amendement, les professions libérales pourront s’inscrire, dès que la loi de relance sera adoptée », a poursuivi M. Novelli.
Les candidats au statut pourront s’inscrire « courant février », a-t-il ajouté.
Il a précisé que pour les commerçants et artisans, « plus de 2.000 inscriptions par jour » étaient enregistrées depuis le 1er janvier.
Le nouveau statut permet aux salariés, chômeurs, retraités ou étudiants de développer une activité à titre principal ou complémentaire pour augmenter leurs revenus.
Le gouvernement espère compter 200.000 auto-entrepreneurs fin 2009.
(vu sur www.daily-bourse.fr)
Bonjour Laurent,
J’ai essayé de m’inscrire suite à cet amendement sur le site http://www.lautoentrepreneur.fr/adherez.htm, mais apparemment il n’est pas encore à jour pour les professions libérales. Je suis assez remontée contre la CIPAV…
Eh non, l’amendement n’est pas encore passé ! Il n’a été voté qu’au Parlement et doit encore passer au Sénat (si je suis à jour). Donc il va encore falloir attendre quelques semaines avant que les professions libérales ne puissent s’inscrire…
Rebonjour Laurent,
Voici en substance l’article que je viens de publier sur mon blog : Blocage du statut auto-entrepreneur pour les PL : voilà où se nichait le lobby… Merci l’UNAPL (dont fait partie la SFT)
Ne cherchez pas plus loin, chers collègues déjà en activité, pour qui ce nouveau statut était porteur d’espoir, de part sa simplicité et de par la prise en compte des risques inhérents à des activités individuelles aux revenus nécessairement fluctuants. Situation bien connue des traducteurs (dont les revenus annuels dépassent rarement les 30000 €), trahis par leur propre “syndicat” (bien grand mot pour désigner la SFT, qui n’est en fait qu’une “Société” de mémères et pépères s’auto-congratulant en permanence de leur “excellence” et crachant sur tous ceux (surtout les jeunes) qui ne sont pas l’excellence personnifiée: eux-mêmes… Je parle en connaissance de cause, pour les avoir un certain temps fréquentés.
“Pour compléter le tour d’horizon, je vous signale ce communiqué de l’UNAPL (http://www.unapl.org/pdf/cp06022009-l-auto-entrepreneur-v2.pdf) qui est notamment relayé par le site de la SFT (Société Française des Traducteurs).
On continue dans la démagogie et la langue de bois :
En résumé, l’auto entreprise pour officialiser quelques prestations ponctuelles, mineures, indépendantes : oui.
Mais pour créer une véritable activité de travailleur indépendant : non, car il faut alors, si on a l’esprit d’entreprise (qui ne se décrète pas), créer sa propre activité, s’immatriculer en tant que travailleur indépendant et consacrer tout son temps, toute sa volonté et toute son énergie à développer son activité.
Voilà donc où se nichait le “lobby des professions libérales”.
Voilà qui est très intéressant ! Merci pour les infos !