So what ? Mis à part un joli certificat que l’on nous propose même d’encadrer pour la (modique) somme de 35£ (hum), tous les membres du « CIoL » sont officiellement autorisés à apposer les initiales MCIL à côté de leur nom, que ce soit sur les CV, les signatures, les cartes de visites, etc. À quoi ça sert ? Montrer votre professionnalisme, donner plus de crédibilité, vous dira-t-on. Personnellement, je trouve que ça a un petit côté pédant (comme cette manie italienne de se donner le titre de Dottore dès qu’on a un Bac+3), mais si ça attire des clients…
Certes, si l’on s’en tient à cela, les avantages semblent maigres. Concrètement, le CIoL nous offre également la possibilité d’être inscrit dans la base de données Find-a-Linguist, accessible notamment à de potentiels donneurs d’ordres. Divers fora de discussions spécialisés nous sont également ouverts, ainsi que l’accès à différentes formations ou webinaires sur des thèmes tels que la formation continue ou le développement professionnel.
Enfin, le CIoL propose différentes publications. Tout d’abord, The Linguist, une jolie revue bimensuelle grauite sur papier couché qui traite d’articles sur… les langues (What else ?, dirait l’autre). Un Code de Conduite nous rappelle les droits et devoirs des traducteurs (rien de spécialement innovant pour qui a un minimum de conscience professionnelle), sans oublier les contrats types, les enquêtes sur les tarifs et autres documents informatifs.
Il va sans dire que je n’ai pas encore pu palper une réelle incrémentation de mon chiffre d’affaires, mais rien que le fait de participer aux discussions sur les forums (oups, fora) me rappelle les longues heures de pinaillage de mes études. Et ça, pour un linguiste, c’est un vrai plaisir !
Congratulations!
Mes compliments !