Comme je l’écrivais récemment, l’un des objectifs que je me suis fixés pour mes vacances de travail est de faire du réseautage et de développer mon activité. J’ai donc organisé mon planning de sorte à me trouver au bon endroit au bon moment, c’est-à-dire à Québec le 7 mai pour la Soirée des Langagiers organisée par l’ATAMESL (Association des travailleurs autonomes et micro-entreprises en services linguistiques) et à Boston le 22 mai pour la 14e Conférence annuelle de la NETA (New England Translators Association).
L’ATAMESL, donc, « a pour but de regrouper les micro-entreprises et les travailleurs autonomes actifs dans le domaine des services linguistiques pour favoriser le réseautage, défendre leurs intérêts politiques et professionnels et offrir des activités de formation et d’information » au Québec. Celle qui s’occupe de la région Chaudière-Appalaches n’est autre que Valérie Bélanger, que vous connaissez tous via son blog. Version micro-brasserie des matinales de la SFT, cette soirée conviviale entre traducteurs, interprètes, enseignants et linguistes était propice aux échanges culturels, professionnels et surtout… linguistiques (notamment pour un frenchie au milieu des Québécois).
Autre pays, autre ambiance : la Conférence annuelle de l’Association des traducteurs de Nouvelle-Angleterre est une déclinaison régionale de l’ATA. NETA permet à ses 150 adhérents (dont votre fidèle serviteur) de figurer dans un annuaire en ligne, de bénéficier d’informations pratiques sur le métier et d’assister à des formations. Au programme de cette 14e édition, samossa et conférences aux goûts variés : « Beginning as a translator », traduction littéraire de l’hébreu, introduction à la localisation (présentée par une compatriote, Laurence Lollier), ainsi qu’une présentation intéressante sur la façon d’accroître sa productivité, par Warren Smith. Ce traducteur japonais-anglais spécialisé dans la traduction de brevets sur les semi-conducteurs (tu m’étonnes que ça marche pour lui) s’est développé son propre process de traduction, qui consiste essentiellement à:
- Enregistrer ses traductions sur un dictaphone numérique
- Retranscrire automatiquement les fichiers audio avec un logiciel de reconnaissance vocale (Dragon NaturallySpeaking)
- Déléguer le sale boulot (édition, relecture) à des étudiants stagiaires (l’avantage d’être prof) ou à sa femme.
On aime ou on n’aime pas, mais ça semble lui réussir.
Petit bémol à tout ce réseautage : seuls des particuliers étaient présents, et très peu d’entreprises. Peu d’occasions donc de distribuer des cartes de visite et de se faire connaître directement auprès des donneurs d’ordre. Il ne me reste plus qu’à compter sur le bouche à oreille!
I am always so impressed with the tips and advice I can pick up from other translators. Recording the translation and then using Dragon NaturallySpeaking software to transcribe it sounds like a great idea! I have the software and a great digital recorder, but I’ve never thought of combining the two. I always figured the extra step of revising and editing the translated document would reduce the potential benefits in speed, but maybe I should do a little testing. Thanks for sharing this idea!