Aux armes, citoyens ! Montrons-leur de quel bois on se chauffe. Ou plutôt, de quel papier. Car ce n’est pas une guerre en carton, mais une guerre en… post-it !
Cet été, les employés parisiens frustrés enfermés dans leurs bureaux ont lancé une nouvelle mode pour occuper leurs longues journées de juillet : finie la pause café-clope, place à la « post-it war ». Le but : « dessiner » des personnages de jeux vidéo en collant des post-it en guise de pixels sur les fenêtres des bureaux. Tout a commencé entre les salariés d’Ubisoft et de la BNP. Depuis, ce petit passe-temps a été repris avec plus ou moins de talent dans différents locaux professionnels (aussi, pensez à levez les yeux dans les quartiers d’affaires). La Toile s’est fait un grand plaisir à en parler, d’ailleurs : L’Express, Korben, le JT de France 3… Il y a même un petit malin qui a créé un site « officiel ». En gros, c’est le ramdam qui a agité l’été.
Et les indépendants alors ? Certes, nous avons généralement des fenêtres plus petites ou aucun pas de vis-à-vis (et un budget fourniture certainement plus petit), mais cela ne doit pas nous empêcher de nous détendre entre deux traductions. D’ailleurs, voici ma modeste contribution :
Allez, aux post-its, Traducteurs ! Montrez-nous de quoi vous êtes capables !
Et en bonus, comme il y a toujours des dommages collatéraux dans un conflit, voici ma blessure de guerre, très handicapante pour taper sur mon clavier solaire flambant neuf !