Décembre, c’est aussi le mois des cadeaux. Il ne reste que quelques jours avant la tournée du Grand Barbu, et si vous êtes à court d’idées, vous trouverez mes derniers travaux dans toutes les bonnes crémeries.
Pour les esthètes
Edward Hopper à New York, à l’occasion de l’exposition au Grand Palais de Paris. Le Huffington Post a écrit sur l’expo et le livre:
En réunissant plus de 50 scènes new-yorkaises saisissantes, Avis Berman explore comment le peintre et sa ville se répondent. Avec lui elle n’est plus purement plastique : elle ouvre à la perception de la solitude qui creuse la vie de ses passantes
Pour les mélancoliques
Les Annales d’Eelin-Ok, un conte éthéré sur la vie d’un elfe des sables, dont l’existence éphémère est liée à celle du château de sable qu’il se choisit comme demeure. Une nouvelle récompensée au Prix de la littérature spéculative de la Fondation Fountain. C’est à retrouver dans la revue semestrielle Fiction. Petit extrait :
Avant qu’un château de sable ne soit érigé sur la plage, les Twilmish ne sont qu’une notion, l’imperceptible probabilité d’une présence féerique. Sous leur forme matérielle, ils hantent les côtes des siècles durant, attendant leur heure comme une idée attend d’être imaginée. Peut-être as-tu déjà vu un petit tourbillon s’élever au-dessus de la neige, l’hiver sur la plage : c’est un signe de présence twilmishe. Ce phénomène s’explique par l’énergie qu’il puise dans la rencontre entre la terre et la mer ; attraction et répulsion créent une force circulaire, comme un chien pourchassant sa queue.
Pour les rêveurs
Publié pour la première fois en Italie en 1973, « Robin dei Pirati » est un album aux illustrations stimulantes, très détaillées et dans un style joyeusement rétro. Le jeune Robin parcourt les mers et croise des personnages légendaires comme Moby Dick ou le capitaine Achab. Un conte dès 6 ans. La critique du blog « Journal d’un libraire » :
Les années 70 se plaisent à une érudition aventureuse, voir psychédélique, on pense à quelques dessins animés de l’époque… La jeunesse en 70 devait se concevoir comme un opéra rock au pays des pirates et des livres d’aventures. Adulte, on pense un peu aux Monty Python où tout un tas de références culturelles trouvent un délire à leur mesure. Une ambiance hors norme et des pages à regarder sans fin. A raconter où à lire tout seul….
Pour les jeunes découvreurs
Le Grand livre de l’Univers s’adresse aux plus jeunes, dès 8 ans (la couverture dit 6 ans, mais croyez-moi, ça reste scientifique et technique par endroits). Liyah en a fait sa critique, dont voici un extrait :
Ce livre est vraiment très complet, très riche et détaillé, tout en restant clair, attractif et très agréable à lire. Toutes ces qualités ne sont pas faciles à atteindre pour des livres qui se destinent aux enfants, mais qui ont pour vocation première, de faire apprendre, et découvrir les sciences.
Toujours sur L’Espace, et toujours pour les plus petits (à partir de 9 ans), je vous propose cette fois un livre plus ludique car interactif : certaines doubles pages sont en effet en réalité augmentée. Placez le livre devant une webcam et des animations se lanceront sur l’ordinateur. Amusant, fascinant et intelligent !
Dans la même collection en réalité augmentée, si votre petit bout cherche à comprendre comment s’articule un squelette ou à quoi sert le sang, Le Corps en action répondra à toutes ses interrogations sur le corps humain !